Revanche réussie!

Samedi, lors du premier duel, l’orange et marine a blanchi son adversaire au compte de 4 à 0. Kasandra Savoie (Sherbrooke) et Juliette Rolland (Napierville), Megan Kronwald (Gatineau), avec un doublé, ont été les marqueuses
«C’est un effet de revanche d’il y a deux ans et je pense qu’il n’y a rien qui n’arrive pour rien dans la vie. Samedi, on a joué un très bon match. Ça s’est vu dans le résultat. L’engagement général des filles a fait la différence. Il y avait un certain empressement de bien faire les choses. Pour un premier match des séries pour plusieurs d’entre elles, il n’y avait pas trop de nervosité. On a eu une bonne gestion de rondelle», a commenté l’entraineur-chef Philippe Trahan.
Dimanche, dans le cadre de la deuxième soirée de ce quart de finale, le format particulier de la série a changé l’allure de la soirée pour les Lynx. En effet, l’équipe d’Édouard-Montpetit a remporté le «match numéro 2» de la série au compte de 4-2. Or, pour définir les gagnantes de la série, il a fallu que les deux formations jouent une période de prolongation d’une durée de 10 minutes et l’équipe avec le plus de buts au compteur gagne la série. Maude Gilbert (Magog) et Elizabeth Galipeau (Bedford) ont marqué les deux buts du Boomerang. Ensuite, en prolongation, Juliette Rolland a été l’unique marqueuse du Boomerang, propulsant son équipe à la prochaine ronde éliminatoire.
Le chef d’orchestre du Boomerang a tenu à donner crédit aux Lynx pour leur belle prestation. «On est arrivé en les prenant un peu trop à la légère. À leur honneur, nos adversaires sont sorties fortes. Elles ne voulaient pas mettre fin à leur saison. Elles nous ont donné du fil à retordre. La gardienne Maude Desroches est excellente et elle a encore prouvé qu’elle pouvait faire la différence pour son équipe», admet Trahan. Il juge que son équipe a été amorphe, mais que l’importance est d’avoir obtenu gain de la série. Par contre, il n’a pas apprécié un geste commis par une joueuse adverse aux dépens de sa défenseuse Méganne Chailler (Carignan) à la fin du match. Celle-ci a reçu un double-échec au visage alors qu’il ne restait que quatre secondes à la prolongation. Trahan a tenu à défendre sa protégée. «Ce n’était certainement pas nécessaire. Je comprends l’effet de la frustration. Par contre, un moment donné, il faut aller au-delà de ça. Je ne sais pas ce qui a amené ça. Je ne sais pas si c’est un événement pendant la saison ou la série, mais ça n’avait juste pas sa place même si ce n’était pas d’une gravité excessive», affirme-t-il.
Le Boomerang jouera sa prochaine série contre les championnes de saison régulière, les Islanders du Collège John-Abbott. Philippe Trahan mentionne que son équipe voudra continuer à montrer qu’elle est mesure d’offrir une bonne opposition face aux puissances du hockey collégial féminin et que ça ne sera pas une série facile.
Source: AL Sports, par Tristan Mac
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